Aller au contenu

Mondeville (Calvados)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mondeville
Mondeville (Calvados)
L'église Sainte-Marie-Madeleine-Postel.
Blason de Mondeville
Blason
Mondeville (Calvados)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Calvados
Arrondissement Caen
Intercommunalité Caen la Mer
Maire
Mandat
Hélène Burgat
2020-2026
Code postal 14120
Code commune 14437
Démographie
Gentilé Mondevillais
Population
municipale
10 075 hab. (2021 en évolution de +3,66 % par rapport à 2015)
Densité 1 113 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 10′ 26″ nord, 0° 19′ 16″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 38 m
Superficie 9,05 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Caen
(banlieue)
Aire d'attraction Caen
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Ifs
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Mondeville
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mondeville
Géolocalisation sur la carte : Calvados
Voir sur la carte topographique du Calvados
Mondeville
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Mondeville
Liens
Site web www.mondeville.fr

Mondeville est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 10 075 habitants[Note 1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

La commune est en plaine de Caen, limitrophe au sud-est de la capitale politique de la région dont le centre-ville est à 3,5 km du centre mondevillais[1].

Le point culminant (38 m) se situe en limite nord, sur le Plateau, un peu au sud de l'école des Tilleuls. Le point le plus bas (2 m) correspond à la sortie de l'Orne du territoire, au nord également.

La commune est en grande partie urbaine : résidentielle au centre (les Charmettes, le Plateau, Charlotte-Corday et la Vallée Barrey), portuaire au nord-ouest (entre l'Orne et le canal de Caen à la mer) et industrielle et commerciale au sud-est[2]. Une petite partie, près du Biez, est aménagée en parc municipal.

Le hameau de Clopée, historiquement mondevillais, fut détaché de Mondeville vers 1780 et attribué à Colombelles[3]. Prenant acte du fait qu'une partie du hameau appartenait déjà à Mondeville, que Clopée se trouvait à 12 km de son chef-lieu de canton (Troarn) et que l'église de Notre-Dame-des-Champs était à seulement un kilomètre, alors que Saint-Martin de Colombelles était à 2,4 kilomètres[4], les députés ont pris la décision le 18 octobre 1849[5] de rattacher à Mondeville les 14 hectares du territoire de Clopée occupé par 35 à 40 habitants.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Le territoire de Mondeville est traversé par la route de Paris (RD 613 et RN 13), la route de Rouen (RD 675, ancienne partie de la RN 175), la route de Cabourg (RD 513, de Honfleur à Caen) et le boulevard périphérique de Caen (RN 814) sur lequel vient se greffer l'A13.

Fermée depuis fin 2018 en raison des travaux de construction de la nouvelle desserte portuaire[Note 2], la route communale reliant Mondeville à Colombelles, le long de l'Orne, ne sera pas rouverte à la circulation automobile mais transformée en voie douce. Elle s'inscrira dans la continuité de la piste cyclable du cours Montalivet et permettra de rejoindre le chemin de halage qui conduit à la mer à partir du pont de Colombelles. Les aménagements nécessaires à l'accès à l'aire des gens du voyage et au stand de tir du Trip normand seront réalisés au printemps 2020.

La commune étant densément peuplée, beaucoup de lignes du réseau Twisto la desservent selon le lieu (1;3;5;9;11;15;16;20;26). Des lignes du réseau des bus verts du Calvados y passent également.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 652 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Carpiquet à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,3 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Mondeville est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Caen, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[15]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (49,4 %), zones urbanisées (34 %), terres arables (7,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,7 %), prairies (2,4 %), eaux continentales[Note 4] (1,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme Amundi villa en 990. Le toponyme est dû à l'anthroponyme scandinave Amundi[19] adjoint de l'ancien français ville dans son sens originel de « domaine rural » issu du latin villa rustica.

Le gentilé est Mondevillais[20].

La commune de Mondeville a fait l'objet de nombreuses fouilles[21].

De la préhistoire au haut Moyen Âge

[modifier | modifier le code]

Le premier site d'occupation humaine sur le territoire actuel de Mondeville était un village que des fouilles[22] ont mis au jour à la delle Saint-Martin (emplacement de l'actuelle ZI Henri-Spriet[23]) à proximité d'un domaine rural situé sur le territoire de Cagny[24]. Les premières traces d'occupation remontent au Néolithique, puis à l'âge du bronze : céramique du bronze final III (VIIIe siècle av. J.-C.) et foyer rudimentaire utilisé du Hallstatt au début de la Tène.

Pendant l'Antiquité, une villa ou une petite agglomération rurale se développa sur le site. Il semble que les bâtiments étaient composés de mur de pisé ou à colombages reposant sur des murs de pierre ; on suppose que les toits étaient recouverts de chaume, de roseau, de bruyère ou de bois.

Plus proche du bord du plateau, un oppidum gaulois a également été découvert à l'emplacement de l'actuel lotissement à l'est du chemin de la Cavée (ancien lieu-dit de la Masse).

Au IIIe, les invasions barbares provoquèrent l'abandon du village. Les maisons en pierre furent alors remplacées par des cabanes de 4 à 12 m2 construites totalement en bois[25] et, semble-t-il, recouvertes de chaume ou de bois. Ce petit groupement d'habitations[26] était entouré par une clôture.

Au VIIe, le sud de la commune actuelle fut défriché et le village connut un nouvel essor. De nouvelles maisons en pierre furent construites et surtout une église, dédiée à saint Martin, fut érigée sur les ruines de l'ancien domaine gallo-romain (fin VIIe - début VIIIe). Les morts étaient inhumés à l'intérieur et autour de cet édifice rectangulaire de 40 m2 qui fut agrandi au IXe.

Au XIIe, ce village fut abandonné et l'église probablement détruite. La population migra vers Grentheville, dont l'église fut fondée à cette époque, et vers la vallée de l'Orne et du Biez.

De l'an mil à la fin du XIXe

[modifier | modifier le code]
Sud-est de la région de Caen sur la carte de Cassini au milieu du XVIIIe avec le contour des communes actuelles.

Le nom de Mondeville (Amundevilla en 989 ; Amundi villa en 990) apparaît pour la première fois dans les textes au Xe. En 989, Richard Ier de Normandie fit donation à l'abbaye de Fécamp de la cure[27] située sur le domaine d'un ancien colon scandinave Amundi (Ámundi), comme l'indique l'étymologie du nom de lieu Mondeville[28]. À partir de cette date, le domaine d’Amundivilla fut géré comme un fief ecclésiastique par la baronnie d'Argences[29] ; grâce au tonlieu et à la dîme[30], les bénédictins purent profiter des ressources que les villageois tiraient de la vallée fertile dans laquelle ils étaient implantés.

Au Xe, le territoire de la commune était alors divisé en six paroisses[31] :

  • Saint-Martin (abandonné au XIIe) ;
  • Notre-Dame-du-Pré (puis des-Près) ;
  • Sainte-Madeleine ;
  • Saint-Denis ;
  • Notre-Dame-de-la-Fontaine ;
  • Sainte-Paix (réunie à la paroisse de Vaucelles en 1718).

Le hameau de Clopée fut rattaché à la paroisse Saint-Martin de Colombelles de 1781 à 1849[32].

Au IIe millénaire, surtout après l'abandon de Saint-Martin au XIIe, le village se concentra au bord du plateau et dans les terres les moins inondables de la vallée[33],[34]. Plutôt qu'un village concentré autour d'un bourg, il s'agissait plutôt d'un chapelet de hameaux constitués de petites maisons à un étage aux murs de plaquettes et de moellons recouvertes d'un toit en ardoise, parfois en forme de bateau retourné[35],[34]. Dans les vallées marécageuses de l'Orne, dont le cours était alors méandreux[36], et de son affluent le Biez, ces maisonnettes s'alignaient sur des digues autour de terres asséchées devenues polders (organisation de type marschufendorf)[34].

Au milieu de ce paysage rural où émergeaient quelques habitations de taille modeste, quelques bâtiments ressortaient par leur dimension et/ou leur importance symbolique[34] :

  • les églises paroissiales
    • l'église Notre-Dame
    • l'église Saint-Denis, utilisée l'hiver quand les crues rendaient Notre-Dame inaccessible
    • l'église Sainte-Paix (aujourd'hui à Caen)
  • la grange aux dîmes
Le Biez vu du pont de Clopée (début XXe).

Au XVIIe-XVIIIe, plusieurs pavillons de chasse, appelée châteaux, furent construits sur ces terres très giboyeuses. Le plus important, le château de Bellemaist fut construit au XVIIe dans un domaine de plus de 50 hectares entourés d'un mur dont la trace peut encore être suivie dans le centre de Mondeville.

La commune était traversée par quatre grandes voies de communication :

  • la route de Paris qui étaient autrefois sinueuse (les courbes du « Grand Chemin du Roi » ne furent supprimées qu'en 1736) ;
  • la route de Rouen qui traversait autrefois les hameaux du Four à ban et du Vast (actuelles rue de Valleuil et Eugène-Varin) et qui fut ensuite détournée plus au sud (actuelle rue Émile-Zola) ;
  • la route de Dives par Clopée (rue Pasteur aujourd'hui) ;
  • enfin l'Orne, décrivant de larges courbes jusqu'à la fin du XVIIIe[38], qui étaient depuis le Moyen Âge, voire depuis l'Antiquité[39], un vecteur important d'activité jusqu'à l'ouverture du canal de Caen à la mer en 1857.

La commune était ainsi étape aux portes de Caen. En 1837, un service de paquebot à vapeur entre Caen et Le Havre fut créé et des escales furent prévues à Mondeville. Les diligences[40], notamment celles venant de Paris, passaient également à Mondeville.

Jusqu'à la fin du XIXe siècle, les bords de l'Orne à Mondeville servent de lieu de villégiature aux Caennais[41].

« Toutes les villes possèdent en dehors de leur enceinte des lieux de plaisir et d'abandon où court le dimanche, boire et danser, une population d'ouvriers, heureux d'oublier, un jour au moins, les fatigues et les travaux de la semaine. Mondeville jouit de ce privilège : de joyeuses guinguettes y appellent des bandes de buveurs et de danseurs ; mais, pour quelques-uns, les suites de ces réunions bruyantes deviennent funestes, et l'abus qu'ils ne manquent pas de faire de ces jouissances de quelques heures les force parfois au repentir. »

— Joseph Morland, 1837[42]

L'économie agraire

[modifier | modifier le code]

Les villageois tiraient principalement leurs revenus de l'agriculture. Plusieurs types de cultures étaient privilégiés en fonction de la qualité de la terre.

Le maraîchage se développait au bord du Biez, la terre y étant particulièrement fertile grâce au limon déposé par les crues. Les marais étant des biens communaux qui appartenaient aux « Messieurs de Fécamp », les fermiers devaient payer ces derniers en monnaie et en nature[43]. Au XVIIIe-XIXe de multiples conflits éclatèrent entre les meuniers de Clopée qui n'entretenaient pas leur bief, et les maraîchers en amont dont les récoltes étaient compromises du fait de cette incurie. À la suite de cela, un syndicat des maraîchers fut créé en 1861[43].

Les prairies, moins riches, étaient affermées par les moines de Fécamp[44]. Chaque année, les prairies étaient « marquées à la perche » pour la livrée des foins, ce qui entraînait des différences d'année en année puisque l'aune de la perche était le pied d'un homme différent chaque année[45]. Un droit de « deuxième herbe » permettaient également au villageois de les utiliser pour la pâture des veaux d'un an, des vaches et des bourriques après la récolte des foins de l'abbaye[44]. Les fermiers, puis les propriétaires terriens du XIXe, souvent de riches bourgeois caennais, étaient cependant réticents à permettre l'exercice de ce droit séculaire qui semble remonter aux origines du fief ; de nombreux procès les opposèrent aux villageois. Après la rectification du cours de l'Orne à la fin du XVIIIe, ces prairies n'étaient accessibles qu'en bac depuis Clopée ou Sainte-Paix[45]. Ils pouvaient contenir 70 à 80 personnes ou 10 à 12 animaux de grande taille (chevaux, mulets, bœufs ou vaches). Celui de Clopée fut supprimé en 1880[45]. Au contraire des terres du plateau de la plaine de Caen dotées d'un fort potentiel de productivité et utilisées comme labours, les vallées sèches, fréquentes à Mondeville étaient plus pauvres et servaient généralement d'herbage pour le bétail, notamment pour les troupeaux d'ovins à laine.

L'extraction de la pierre de Caen

[modifier | modifier le code]

La pauvreté des sols de ces terres incultes, principalement due à la faible épaisseur des limons, favorisa le développement de l'extraction de la pierre de Caen. À l'époque gallo-romaine, le bovage, exploitation par chambres souterraines accessibles par des puits, commença sous le plateau à Saint-Martin[46]. Le même procédé fut utilisé aux Housseaux (actuelle ZAC Charlotte-Corday) du XIIIe au XVIIe[46]. Des parcelles étaient louées en surface pour six ans. Cinq à six ouvriers creusaient les boves puis remontaient les blocs en « cranant », c'est-à-dire en tirant les cordes grâce à une roue et un cabestan. La pierre était ensuite acheminée jusqu'à la destination finale par les chemins au bœuf, voies défoncées par les convois tirés par des bovins[46]. Du XIIIe au XVe, les flancs de coteau au four à ban, à la Madeleine ou vers l'actuel lotissement des Charmettes furent exploités à ciel ouvert et taillés en gradin.

Mais l'exploitation massive de la pierre de Caen à Mondeville eut lieu dans le quartier des Roches qui bénéficiait de la proximité de l'Orne[46]. La pierre était extraite des galeries creusées par trois à cinq ouvriers à partir du pied de la falaise, puis elle était tirée par des chevaux jusqu'aux bords du fleuve où elle séchait pendant une période pouvant aller de quelques mois à quelques années ; enfin, elle était acheminée par voie d'eau jusqu'à Caen ou jusqu'en Angleterre[46]. Pendant l'occupation anglaise de la Normandie, Henri V et Henri VI d'Angleterre se réservèrent le monopole de l'utilisation de la pierre (1407-1450). Au XVIIe-XVIIIe, les carrières de Caen fermèrent et celles de Mondeville connurent alors leur apogée[44]. Il semble que le séisme du 30 décembre 1776 ait mis un terme à ce développement[44]. Délaissées, les chambres souterraines servirent alors de glacière au XVIIIe, de prison sous la Révolution française, de champignonnière et de cave à vin (coopérative de la SMN) au XXe[44]. Lors des bombardements de 1944, les Mondevillais se réfugièrent dans les carrières des Roches.

Tableau d'assemblage napoléonien de la commune de Mondeville (1810).

Une communauté villageoise pauvre

[modifier | modifier le code]

Situé aux portes de Caen, au bord de l'Orne, le village fit l'objet de pillage en période de guerre, notamment en 1346. Pour diversifier leurs sources de revenus, les villageois menaient de front plusieurs activités. Les femmes travaillaient à domicile dans le textile (dentelle), mais cette activité déclina à partir de 1860. Pendant les périodes où le travail des champs étaient moins prenant, les hommes vendaient leur force de travail dans les carrières ; les enfants, capables de se faufiler dans les galeries étroites, étaient également mis à profit pour exploiter la pierre de Caen[46].

Des fièvres cycliques (peste de 1348, choléra en 1849, 1854 et 1865, variole en 1871, mais également typhoïde) et la tuberculose, à l'état endémique, décimaient la population. La présence des marais, les conditions d'hygiènes déplorables, dues entre autres à la mauvaise qualité des maisons, alliées à des conditions de travail difficiles expliquaient cet état sanitaire préoccupant. Un enfant sur deux décédait avant deux ans (44 % des enfants de moins d'un an mouraient à la suite d'une pneumonie ou d'une bronchite en 1850[47]) et l'espérance de vie au début du XIXe était de 37 ans.

Pour venir en aide à la population, des œuvres charitables furent fondées. La maladrerie de Mondeville, située à proximité de la route de Rouen est attestée depuis 1541. Gérée par les sœurs de la Charité, elle tirait ses revenus des fermages sur les terres qu'elle possédait sur le plateau. Quand elle fut démolie au début du XVIIIe, le revenu tiré de la vente des pierres de sa chapelle fut distribué aux pauvres. En 1643, le pape Urbain VIII reconnut la « Confrérie de Notre Dame du Pré » qui distribuait de la nourriture et de l'argent pour soigner les malades ou régler les frais d'inhumation des défunts sans ressource. À la Révolution, les biens fonciers et immobiliers de la confrérie furent confisqués au profit du bureau de bienfaisance. En temps normal, 10 % de la population mondevillaise bénéficiait de cette aide, mais au début du XIXe, ce chiffre monta jusqu'à 20 %.

Quand le village devient ville (XXe siècle)

[modifier | modifier le code]

Le début de l'urbanisation

[modifier | modifier le code]

En 1855, la première gare de Caen fut provisoirement construite au sud de la route de Paris, à cheval sur la limite communale entre Caen et Mondeville. En 1858, l'actuelle gare fut inaugurée à Vaucelles et la gare de Mondeville fut abandonnée. Quatre hectares de prairies et de marais sont utilisés pour les infrastructures ferroviaires entre la gare et le port[45]. Toutefois, l'arrivée du chemin de fer provoqua à la fin du XIXe une hausse de la population qui se fixa au nord-ouest de la commune. À partir de 1881, la commune fut traversée par la ligne Caen - Dozulé-Putot, sans qu'une gare n'y fut établie. En 1893, le premier bureau de poste fut ouvert et, en , une nouvelle mairie, associée à un groupe scolaire, fut inaugurée rue Chapron[48] pour se rapprocher de cette nouvelle population. Enfin en 1912, l'électricité fit son apparition.

Mais ce fut au XXe que Mondeville connut un grand essor démographique[49]. Rompant avec son caractère rural, Mondeville se mua en ville industrielle. En 1909, August Thyssen acheta des terrains sur le plateau surplombant le village de Colombelles qui comptait alors moins de 200 habitants. Il fonda ensuite la Société des hauts-fourneaux de Caen et fit construire en 1913 une grande usine sidérurgique sur les terrains de Colombelles. La ligne de chemin de fer entre cette usine et les mines de Soumont-Saint-Quentin fut construite en partie à l'est de la commune. La Société des Hauts Fourneaux et Acieries, qui devint ensuite la Société métallurgique de Normandie, changea complètement le visage du sud-est de la périphérie de Caen. Pour loger les ouvriers, la cité ouvrière du Plateau, à cheval sur les communes de Mondeville, Giberville et Colombelles fut créée sur les hauteurs de Mondeville entre 1913 et 1930 :

  • 1913 Grands Bureaux, Hôtellerie
  • 1921 Cité Centrale
  • 1925 Cité des Roches
  • 1926 Cités du Bois et de la Grande Rue
  • 1929 école des Tilleuls

En 1925, l'armée aménagea un complexe pyrotechnique, la Cartoucherie, dans le domaine du château de Valleuil. Non loin, au-dessus de la route de Rouen, la COFAZ (Compagnie française de l'azote) fit construire en 1931 une usine d'engrais (actuelle halle d'athlétisme Michel-d'Ornano). Dans le centre, une grande partie du domaine de Bellemaist fut loti à partir de 1928 pour former les Charmettes (ancienne cité Loucheur[50]). La commune fut dotée d'une nouvelle poste[51] en 1935 et d'une nouvelle église, dédiée à Marie-Madeleine Postel, en 1938. Le centre de la commune était définitivement établi dans le secteur compris entre la route de Rouen et la route de Cabourg.

En 1944, la commune fut touchée par les bombardements. Les Mondevillais se réfugièrent dans les carrières de la rue des Roches. La cité du Plateau fut détruite et reconstruite à l'identique.

Mondeville, une commune intégrée dans l'agglomération caennaise

[modifier | modifier le code]

Après la Seconde Guerre mondiale, la commune perdit définitivement son caractère rural du fait de la déconcentration industrielle qui marqua l'ensemble de la Basse-Normandie. De grandes entreprises se sont implantées sur de vastes zones industrielles à cheval sur Mondeville, Grentheville et Cormelles-le-Royal comme Citroën (devenu PSA Peugeot Citroën), Valeo ou Robert Bosch GmbH. Le développement de l'activité portuaire du port de Caen-Ouistreham, le long du canal, effacèrent les dernières traces des guinguettes que l'on trouvait à la fin du XIXe et au début XXe au bord de l'Orne ; l'ouverture de la station d'épuration du Nouveau Monde le 2 décembre 1976 marqua définitivement la disparition du caractère rural de ces anciennes prairies.

Pour permettre l'essor des activités industrielles et l'amélioration des conditions de la circulation automobile, d'importantes infrastructures routières furent construites sur le territoire de la commune. Depuis 1975, le boulevard périphérique de Caen enjambe le canal et l'Orne grâce au viaduc de Calix et traverse le centre-ville, ainsi que le bois du Biez, dernier vestige des taillis que l'on trouvait un peu partout sur la commune autrefois. L'autoroute de Normandie lui est connectée depuis la même époque. Ces infrastructures, favorisant le tout-automobile, permirent le développement de grandes zones commerciales qui font aujourd'hui la richesse de la commune. En février 1970, le premier hypermarché de l'agglomération caennaise, Supermonde, ouvrit ses portes au bord de la route nationale 13 le long de laquelle s'étirent depuis de grandes zones commerciales (Vallée Barrey et ZA Charles-de-Coulomb).

Le centre commercial Mondeville 2.

De nouveaux quartiers furent aménagés :

  • la résidence du Parc et la rue Laennec dans ce qui restait du domaine de Bellemaist (1954-1958) ;
  • la ZAC Charlotte-Corday (1955-1991) ;
  • le lotissement du Bois de Claquet (années 1980) ;
  • la Vallée Barrey (1992) ;
  • les Hauts de Mondeville (années 1990).

Désormais, il ne reste pratiquement plus de terrain agricole sur la commune et ceux qui demeurent sont concentrés à l'est à la limite avec Giberville.

En 1993, la Société métallurgique de Normandie a fermé, provoquant un important marasme économique dans la région. En 1995, le centre commercial Supermonde fut transféré de l'autre côté de la RN 13 et devint le centre commercial régional Mondeville 2. En 1997, le bouclage du périphérique fut l'occasion de réaménager l'échangeur de la porte de Paris qui est désormais le plus complexe du système routier de l'agglomération. En octobre 2013, le centre commercial écologique Mondevillage ouvre ses portes à l'emplacement de l'ancien Supermonde, près de la ZA Charles-de-Coulomb.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

En 1793, la commune de Mondeville était le chef-lieu du canton qui portait son nom[52]. En 1801, elle est incorporée au canton de Caen-Nord, puis à celui de Caen-Est en 1815, à celui de Caen-Sud en 1967 et celui de canton de Caen-7 en 1982[52]. En 2015, dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014, la commune est rattachée au canton d'Ifs[53].

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[54].

Le conseil municipal est ainsi composé de vingt-neuf membres dont le maire et huit adjoints[55].

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
La mairie de Mondeville.

Depuis la Libération, quatre maires se sont succédé à la tête de la commune.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944[59] janvier 1964
(démission)
Georges Maudouit[58] PCF puis UP Ancien douanier
janvier 1964 mars 1977 Pierre Lafond   Médecin
mars 1977[60] mars 2008 Jean-Michel Gasnier PS Professeur de mathématiques retraité
Conseiller général de Caen-VII (1994 → 2008)
mars 2008[61] En cours Hélène Burgat[55] PS puis DVG
puis TdP[62]
Professeur des écoles
Conseillère régionale de Basse-Normandie (2010 → 2015)
Conseillère régionale de Normandie (2015 → 2021)
2e vice-présidente de Caen la Mer

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].

En 2021, la commune comptait 10 075 habitants[Note 8], en évolution de +3,66 % par rapport à 2015 (Calvados : +1,02 %, France hors Mayotte : +1,84 %). Le maximum de la population a été atteint en 1999 avec 10 428 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
662460741784881946894897932
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9969929669429561 0291 0451 1561 218
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3161 3911 4862 4342 6284 3204 8784 9826 821
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 0819 7889 3029 3929 48810 42810 2309 5069 811
2021 - - - - - - - -
10 075--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,2 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 4 724 hommes pour 5 169 femmes, soit un taux de 52,25 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[67]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
2,2 
6,4 
75-89 ans
11,1 
16,7 
60-74 ans
18,9 
20,1 
45-59 ans
19,9 
18,3 
30-44 ans
16,5 
21,1 
15-29 ans
17,1 
16,9 
0-14 ans
14,3 
Pyramide des âges du département du Calvados en 2021 en pourcentage[68]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
7,2 
75-89 ans
10,2 
18,1 
60-74 ans
19,3 
19,4 
45-59 ans
18,9 
17,8 
30-44 ans
16,9 
19 
15-29 ans
17,1 
17,7 
0-14 ans
15,5 

Une partie importante de la commune est occupée par des zones d'activités commerciales et industrielles[69]. Ces zones d'activités se rassemblent en deux grands secteurs :

  • au nord, entre le canal et l'Orne et le long du cours Montalivet,
  • au sud, le long des voies de communication importantes (route de Paris, voie ferrée, boulevard périphérique).
Les infrastructures d'accueil des entreprises
Superficie Vocation Caractéristiques, entreprises importantes
ZI du Port 58 ha Portuaire Partie du port de Caen-Ouistreham
ZA de Calix 9 ha Portuaire Dans les anciens abattoirs le long du cours Montalivet
ZA Charles de Coulomb 35 ha Industrielle Robert Bosch GmbH
ZAC et ZA de la Vallée Barrey 23 ha Artisanale De part et d'autre de la route de Paris
ZA Henri Spriet 45 ha Commerciale Entre la route de Paris et la voie ferrée
ZA de l'Étoile 53 ha Commerciale Autour du centre commercial Mondeville 2
ZA Est 11 ha Industrielle Se prolongeant sur Giberville (ZA Le Clos de la Tête)
ZI Mondeville sud 107 ha Industrielle Se prolongeant sur Cormelles-le-Royal et Grentheville

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
L'église Notre-Dame-des-Prés.
Le château de Bellemaist.
  • Églises :
  • Châteaux
    • Le château de Bellemaist (XVIIe), actuellement occupé par l'école de musique.
    • Le château du Vast (1680).
    • Le château de Valleuil qui a abrité, entre 1987 et le 31 juillet 2009[72], l'établissement central de matériel de mobilisation du service de santé des armées.
    • Château de Clopée (coopérative de la SMN), détruit en 2009.
    • L'actuel presbytère
  • Le Plateau

Activité, équipements et manifestations

[modifier | modifier le code]

Depuis 2005, Mondeville dispose d'une salle de spectacle consacrée à la musique, au théâtre, à l’art circassien et à la danse, installée dans l'immeuble de La Renaissance.

Le a été inaugurée la médiathèque de la commune, « Quai des mondes », qui fait aussi office de pôle social destiné à accompagner les habitants dans leur quotidien. Le bâtiment, tout en transparence, est dû à l'architecte normand Jean Marc Viste (Atelier Nord Sud). Cet équipement culturel détient 26 500 documents disponibles sur des supports variés et offre plusieurs services dont le réseau Wi-Fi et le service de portage à domicile. Il comprend au rez-de-chaussée un espace cafétéria avec quotidiens et magazines ; une salle polyvalente pour les spectacles, animations, conférences, expositions et rencontres d'auteur ; le pôle social avec un Point Information Jeunesse, la cellule-emploi, l'aide aux démarches administratives et personnelles, l'initiation au numérique ainsi que des permanences d'autres organismes sociaux. A l'étage se trouvent notamment l'espace jeunesse, des postes informatiques et un espace pour les jeux vidéo[73],[74].

Un complexe cinématographique se trouve implanté sur le territoire de la commune, qui comprend 12 salles : le « Cinéma UGC Mondeville »[75].

  • En 1999, la halle Bérégovoy a été construite par Cauris Architectes (Régis Barrot, Catherine Grimoin) pour abriter les matchs à domicile de l'équipe de l'USOM Tennis de table et de l'USO Mondeville de basket-ball.
  • L'USO Mondeville évolue en Ligue féminine de basket, plus haut niveau national, et joue régulièrement des compétitions européennes.
  • L'USOM Tennis de table a été sacrée trois fois championne de France en 2004, 2005 et 2006. Elle a aussi atteint les demi-finales de la coupe d'Europe. Un club (USO Mondeville Tennis de Table Omnisports) s'est reconstruit sur les cendres de l'USOM grâce à la volonté des parents de jeunes pratiquants de conserver un club de tennis de table près de chez eux.
  • La ville compte aussi un club de football réputé pour la qualité de sa formation, l'Union sportive ouvrière normande de Mondeville. Ses trois équipes évoluent en ligue de Basse-Normandie[76].
  • Le 8 mars 2002, la halle d'athlétisme Michel-d'Ornano a été inaugurée. Dans cette ancienne usine d'engrais construite en 1929 par Albert Laprade[77], on a aménagé : un anneau de 200 mètres (quatre couloirs), une ligne droite de 60 mètres avec six couloirs, des aires de saut (perche, longueur, triple saut, hauteur) et une aire de lancer de poids. Ce vaste édifice, 120 mètres de longueur et 32 mètres de largeur, peut accueillir 1 000 personnes.
  • Sur le territoire de la commune est installé un centre équestre poney-club (anciennes écuries de Calix). Un haras, fondé par la famille Viel, occupe une partie du domaine du château du Vast.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Armes de Mondeville

Les armes de la commune de Mondeville se blasonnent ainsi :

Tiercé en barre, les traits de partitions haussés à dextre et abaissés à senestre, au 1er de sinople aux deux léopards l'un sur l'autre adextrés d'une mitre, le tout d'or, au 2e de gueules à la roue dentée de sable chargée de douze étoiles d'or, au haut-fourneau d'argent brochant, sur lequel brochent à dextre une grue portuaire d'or, et à senestre une usine à deux cheminées crachant de la fumée du même, au 3e d'or aux cinq burelles ondées de sable chargées chacune d'une burelle ondée d'or[80].

Les deux léopards d'or rappellent ceux des armes de la Normandie.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale 2021.
  2. Reliant Colombelles à Hérouville-Saint-Clair et qui sera livrée en mai 2020.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Voir Prix Octave Douesnel.
  6. Voir Prix Albert-Viel.
  7. Bien qu'odonyme officiel, la rue Georges-Mauduit présente une erreur de graphie : l'acte de naissance du 5 février 1888 d'Hauteville-sur-Mer déclare la naissance de « Georges Maudouit ».
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Distance routière la plus courte selon Viamichelin.fr
  2. « Votre quartier »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mondeville.fr, commune de Mondeville (consulté le ).
  3. Livre "Colombelles", Carol Pitrou, Jacques Munerel Editions Alan Sutton 2009
  4. Source : Annuaire du département du Calvados pour l'année 1847, p. 163 [(fr) texte intégral (page consultée le 29 mai 2007)]
  5. Source : Bulletin des lois de la République française, second semestre de 1849, p. 359 [(fr) texte intégral (page consultée le 29 mai 2007)]
  6. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Mondeville et Carpiquet », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Caen-Carpiquet » (commune de Carpiquet) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Caen-Carpiquet » (commune de Carpiquet) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  14. « Unité urbaine 2020 de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Caen », sur insee.fr (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse,
  20. « Nouveaux mondevillais »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mondeville.fr, commune de Mondeville (consulté le ).
  21. Cyril Marcigny, David Flotté, Jean Desloges et Valérie Renault, 2006, « Les petits ruisseaux font les grandes rivières » l’exemple de la périphérie sud de Caen (Calvados), in. Brun P., Marcigny C. et Vanmoerkerke J. (dir.), Une archéologie des réseaux locaux. Quelles surfaces étudier pour quelle représentativité ? Actes de la table ronde des 14 et 15 juin 2006 à Châlons-en-Champagne, Les Nouvelles de l’Archéologie, n° 104/105, p. 61-64.
  22. Plusieurs campagnes de fouilles ont été menées sur ce terrain de 3 ha : 1913, 1917, 1933 et 1977.
  23. Antoine Chancerel, Cyril Marcigny et Emmanuel Ghesquière, Le plateau de Mondeville (Calvados), du Néolithique à l’âge du bronze, Paris, 2008, éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, collection « Documents d’archéologie française », no 99 [lire en ligne]
  24. Fouilles préventives menées en 2008 avant la construction de la plateforme logistique Décathlon
  25. En attestent les traces de poteaux, plantés dans la terre et la roche.
  26. Il s'agissait bien d'habitations puisqu'on a trouvé des reliquats de la vie courante : os de cuisine, tesson de céramique, monnaie ou parure vestimentaire comme des fibules ou des agrafes.
  27. M de Caumont, Statistique monumentale du Calvados, 1846, p. 59
  28. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de commune de la Normandie, éditions Charles Corlet, Presses Universitaires de Caen, Caen, 1996
  29. La cure d'Argences fut offerte en donation avec celle de Mondeville.
  30. La grange aux dîmes est toujours présente près de la route de Rouen au bout de l'impasse de la dîme.
  31. Jean-Pierre Michel 1996, p. 317.
  32. Carol Pitrou et Jacques Munerel, Colombelles, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, (ISBN 978-2-8138-0078-7), p. 10
  33. En 1926, l'inondation hivernale dépassa un mètre.
  34. a b c et d Jean-Pierre Michel 1996, p. 318.
  35. On peut encore aujourd'hui observer des maisons aux toitures à la Philibert de l'Orme.
  36. « Plan et description du domaine tant fieffé que non fieffé appartenant à (...) l'abbaye royale de Sainte-Trinité de Fécamp, [dans les] paroisses de Sainte-Paix et Mondeville. », sur archives départementales du Calvados (consulté le ).
  37. Ce four appartenait au seigneur de Mondeville ; c'était le seul du village et tous les habitants de Mondeville devaient y passer pour faire cuire leur pain.
  38. On retrouve l'ancien tracé de l'Orne dans les limites communales actuelles entre Caen, Hérouville-Saint-Clair et Mondeville.
  39. Lors du creusement du Canal de Caen à la mer, on retrouva un navire gallo-romain enfoui sous neuf mètres de tourbe.
  40. En 1798, une diligence fit d'ailleurs l'objet d'une attaque à Mondeville.
  41. Jean-Pierre Michel 1996, p. 324.
  42. Joseph Morland, Promenade maritime du Havre à Caen, Le Havre, 1837
  43. a et b Jean-Pierre Michel 1996, p. 320.
  44. a b c d et e Jean-Pierre Michel 1996, p. 322.
  45. a b c et d Jean-Pierre Michel 1996, p. 323.
  46. a b c d e et f Jean-Pierre Michel 1996, p. 321.
  47. En 1926, un quart de la population de moins d'un an mourait encore pour les mêmes raisons.
  48. Le bonhomme normand, 41e année, no 18, 5-11 mai 1905
  49. Source des données démographiques : bulletin municipal de Mondeville.
  50. Du nom de Louis Loucheur, ministre du Travail et de la Prévoyance sociale de 1926 à 1930, qui permit la construction de ces maisons bon marché.
  51. Poste qui fut détruite en 2006 à la suite du projet de réaménagement du centre-ville.
  52. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mondeville », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  53. Décret no 2014-160 du 17 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Calvados
  54. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  55. a et b Réélection 2020 : « Municipales à Mondeville. C’est officiel, Hélène Burgat rempile pour un 3e mandat de maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  56. Délibérations du conseil municipal de Mondeville 1859-1896) : élection du maire du 28 mai 1885 sur le site des archives départementales du Calvados.
  57. Délibérations du conseil municipal de Mondeville 1859-1896) : élection du maire du 20 mai 1888 sur le site des archives départementales du Calvados.
  58. a et b Notice MAUDOUIT Georges par Jean Quellien, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
  59. Ouest-France du 21 octobre 1947, « Les élections municipales », « liste d'Un. Rép. et Résist. patronnée par M. Georges Mauduit, maire sortant, est élue en entier ».
  60. « Jean-Michel Gasnier, l'ancien maire va sortir du silence », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  61. « Hélène Burgat élue maire à 29 ans », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
  62. https://www.ouest-france.fr/normandie/mondeville-14120/mondeville-helene-burgat-c-est-bon-qu-il-y-ait-cette-autre-offre-de-gauche-123ad268-4599-11ed-8c28-88bd89a03c81
  63. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  64. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  65. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  66. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  67. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Mondeville (14437) », (consulté le ).
  68. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Calvados (14) », (consulté le ).
  69. CCI de Caen - Calvados Stratégie
  70. « Vieille église Notre-Dame-des-Prés », notice no PA00111555, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « Statue (gisant) », notice no PM14000508, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  72. Ouest-France, 30 juillet 2009
  73. « Médiathèque Quai des Mondes - Bienvenue sur le site de la mairie de Mondeville », sur mondeville.fr (consulté le ).
  74. « Bibliothèques - Bienvenue sur le site de la mairie de Mondeville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mondeville.fr (consulté le ).
  75. « Cinéma UGC Mondeville - Bienvenue sur le site de la mairie de Mondeville »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur mondeville.fr (consulté le ).
  76. « Site officiel de la Ligue Basse-Normandie – US Ouvrière Normande Mondeville » (consulté le ).
  77. Martine Roy, « L'usine Yara : un joyau architectural "unique" » sur lanouvellerepublique.fr
  78. Le nom de famille Becket est une déformation du nom d'origine normande Béquet
  79. « Wikimetal - Blut Aus Nord »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ).
  80. « Mondeville », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Annick Cojean, La mortalité infantile à Mondeville et Colombelles au XIXe et XXe siècles, Mémoire de maîtrise, Université de Caen, 1978.
  • Claude Lorren, « L'église Saint-Martin de Mondeville (Calvados), quelques questions », Mélanges d'archéologie et d'histoire médiévales en l'honneur du doyen Michel de Boüard, Genève, Paris, Librairie Drez, 1982.
  • Jean-Pierre Michel, « Vie et mort d'une société paysanne : Mondeville 989-1995 », Annales de Normandie, vol. 46, no 3,‎ , p. 317-330 (lire en ligne)
  • Marc Pottier, Mondeville de 1911 à 1926 ou la naissance d'un nouveau Creusot, Université de Caen, 1984.
  • Jean-François Miniac, Flamboyants escrocs de Normandie, Bayeux, éditions Orep, 2012.
    Sur l'Affaire Vauvert, à Mondeville, en 1935 et l'affaire de l'Observatoire organisée par le mondevillais Pesquet, en 1959.
  • Carol Pitrou et Jacques Munerel, Colombelles, Editions Alan Sutton, 2009 (hameau de Clopée)
  • Laurent Dujardin et Damien Butaye, Les réfugiés dans les carrières pendant la bataille de Caen, Editions Ouest France, 2009

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :